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 Le syndrome d'alcoolisme foetal (SAF)

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Delphineadmin
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Le syndrome d'alcoolisme foetal (SAF) Empty
MessageSujet: Le syndrome d'alcoolisme foetal (SAF)   Le syndrome d'alcoolisme foetal (SAF) Icon_minitimeVen 13 Oct 2006 - 21:43

Le syndrome d'alcoolisme foetal (SAF)

Le syndrome d’alcoolisme fœtal, c’est quoi ?
Le syndrome d’alcoolisme fœtal (SAF) est une atteinte toxique du fœtus liée à une consommation d’alcool chez la mère pendant la grossesse.

Le syndrome d’alcoolisme fœtal, c’est connu depuis quand ?
Le syndrome d’alcoolisme fœtal est connu depuis les travaux du médecin nantais P. Lemoine et de ses collaborateurs dans les années 1970.

Le SAF a-t-il d’autres noms ?
On le nomme parfois aussi « alcoolisme fœtal ».
En fait, ces noms sont mal choisis. Ils sous-entendent que seul le fœtus est atteint alors que l'atteinte peut concerner également l’embryon (lors des huit premières semaines de grossesse).
Une consommation d’alcool pendant la grossesse peut en effet avoir des répercussions sur l’embryon et sur le fœtus.

Le syndrome d’alcoolisme fœtal, quel en est le
mécanisme ?
L’alcool passe au travers du placenta. Il se retrouve dans le sang de l’enfant à naître.
Il passe dans le foie qui est immature et qui n’est donc pas capable de le détoxifier.
L’alcool a deux effets principaux sur le bébé à naître :
- Il est neurotoxique, c’est à dire toxique sur le cerveau en formation.
- Il est tératogène, c’est à dire qu’il provoque des malformations (le risque est maximum au 1er trimestre de la grossesse).

Quels en sont les signes ?
Le SAF peut donner des signes chez la maman, le nouveau-né et chez l’enfant.

- Chez la maman
L’alcoolisation pendant la grossesse augmente le risque de fausse couche, de prématurité et de complications lors de l’accouchement.

- Chez le nouveau-né
Le SAF, selon la gravité de l’intoxication, peut se traduire par un retard de croissance, un syndrome de sevrage à l’alcool et une dysmorphie.
Le retard de croissance touche le poids, la taille et la tête (le périmètre crânien).
Il est dit « harmonieux » : l’enfant atteint est petit, son poids de naissance est inférieur à la normale et sa tête est de petite taille.
Le syndrome de sevrage se traduit à la naissance par des pleurs, une agitation, des troubles du sommeil et des tremblements.
La dysmorphie atteint la partie moyenne et basse du visage : la lèvre supérieure est mince, la mandibule est peu développée, le nez est court, la racine du nez est large, l’extrémité du nez est retroussée, le philtrum est lisse, les fentes des yeux sont petites.
L’enfant peut-être porteur d’un épicanthus (repli cutané au niveau de l’angle interne de l’œil).
D’autres malformations sont possibles (cardiaques notamment).

- Chez le nourrisson et l’enfant plus grand
L’enfant atteint du SAF peut avoir des problèmes de croissance, de pâleur.
Chez l’enfant, le SAF peut donner des troubles des apprentissages scolaires, une instabilité psychomotrice, des troubles de langage, des troubles de la coordination motrice, des difficultés psychosociales, un retard mental.

Quels sont les facteurs qui augmentent le risque d’atteinte du fœtus lorsque la maman ingère de l’alcool ?
Le risque dépend :
- De la durée de l’exposition : plus l’intoxication dure, plus le risque augmente.
- De l’intensité de l’alcoolisation : le risque est proportionnel à la quantité d’alcool ingérée.
Pour certains auteurs, il semble exister dès une consommation d’un verre par jour. Pour d’autres, le risque existe pour des quantités journalières plus importantes.
Les consommations intermittentes en grande quantité semblent aussi dangereuses.
En fait, on ne connaît pas précisément la consommation minimale d’alcool au-delà de laquelle il existe un risque. C’est pour cela que l’abstinence totale est recommandée.
- Du terme de la grossesse au moment de l’intoxication : pendant les trois premiers mois de la grossesse, la toxicité est encore plus grande.

Le SAF, est-ce que c’est fréquent ?
Le nombre précis d’enfants atteints du SAF naissant chaque année n’est pas connue précisément.
Certains auteurs pensent que le SAF est la principale cause de retard mental d’origine toxique en France…
Il est plus fréquent dans les milieux sociaux défavorisés mais peut toucher toutes les classes sociales.

Le SAF, est-ce que cela peut atteindre les filles et les garçons ?
Le SAF atteint les filles et les garçons.
Puisqu’il s’agit d’une atteinte toxique du fœtus, le sexe n’a donc rien à voir.

Le SAF, ça se diagnostique comment ?
Le diagnostic est clinique. Le médecin porte le diagnostic sur les données d’entretien (notion d’une alcoolisation pendant la grossesse) et en examinant l’enfant.

Y-a-t-il une prévention possible ?
- Pour que le SAF ne survienne pas...
La seule prévention efficace, c’est l’abstinence totale d’alcool pendant la grossesse.
Il faut informer la population jeune des risques d’une consommation d’alcool pendant la grossesse.
Il faut également mieux former les médecins, le personnel des hôpitaux et les acteurs médico-sociaux (P.M.I, assistante sociale, …) à ce syndrome afin qu’ils délivrent un message de prévention.
Les femmes ayant eu déjà dans le passé un problème d’alcool pendant la grossesse et qui sont à nouveau enceinte, doivent être davantage surveillées médicalement, psychologiquement et socialement.

- Détecter au plus tôt le problème existant
Il faut mieux repérer les femmes ayant un problème d’alcool, les informer et les soutenir psychologiquement.
Dans quelques cas, lorsque le terme est compatible et lorsque l’alcoolisme est important et prolongé, les médecins prennent la décision de déclencher l’accouchement afin de diminuer le temps d’exposition du fœtus à l’alcool.

- Prendre en charge le problème existant pour en diminuer les conséquences possibles
Les enfants atteints du SAF doivent avoir une prise en charge spécialisée pour les aider par rapport à leur handicap.
Ils doivent être suivis en pédiatrie, en centre de de P.M.I. et, si besoin, en centre médico-psychologique (C.M.P).


Le syndrome d’alcoolisme fœtal, c’est quoi ?
Le syndrome d’alcoolisme fœtal (SAF) est une atteinte toxique du fœtus liée à une consommation d’alcool chez la mère pendant la grossesse.

Le syndrome d’alcoolisme fœtal, c’est connu depuis quand ?
Le syndrome d’alcoolisme fœtal est connu depuis les travaux du médecin nantais P. Lemoine et de ses collaborateurs dans les années 1970.

Le SAF a-t-il d’autres noms ?
On le nomme parfois aussi « alcoolisme fœtal ».
En fait, ces noms sont mal choisis. Ils sous-entendent que seul le fœtus est atteint alors que l'atteinte peut concerner également l’embryon (lors des huit premières semaines de grossesse).
Une consommation d’alcool pendant la grossesse peut en effet avoir des répercussions sur l’embryon et sur le fœtus.

Le syndrome d’alcoolisme fœtal, quel en est le
mécanisme ?
L’alcool passe au travers du placenta. Il se retrouve dans le sang de l’enfant à naître.
Il passe dans le foie qui est immature et qui n’est donc pas capable de le détoxifier.
L’alcool a deux effets principaux sur le bébé à naître :
- Il est neurotoxique, c’est à dire toxique sur le cerveau en formation.
- Il est tératogène, c’est à dire qu’il provoque des malformations (le risque est maximum au 1er trimestre de la grossesse).

Quels en sont les signes ?
Le SAF peut donner des signes chez la maman, le nouveau-né et chez l’enfant.

- Chez la maman
L’alcoolisation pendant la grossesse augmente le risque de fausse couche, de prématurité et de complications lors de l’accouchement.

- Chez le nouveau-né
Le SAF, selon la gravité de l’intoxication, peut se traduire par un retard de croissance, un syndrome de sevrage à l’alcool et une dysmorphie.
Le retard de croissance touche le poids, la taille et la tête (le périmètre crânien).
Il est dit « harmonieux » : l’enfant atteint est petit, son poids de naissance est inférieur à la normale et sa tête est de petite taille.
Le syndrome de sevrage se traduit à la naissance par des pleurs, une agitation, des troubles du sommeil et des tremblements.
La dysmorphie atteint la partie moyenne et basse du visage : la lèvre supérieure est mince, la mandibule est peu développée, le nez est court, la racine du nez est large, l’extrémité du nez est retroussée, le philtrum est lisse, les fentes des yeux sont petites.
L’enfant peut-être porteur d’un épicanthus (repli cutané au niveau de l’angle interne de l’œil).
D’autres malformations sont possibles (cardiaques notamment).

- Chez le nourrisson et l’enfant plus grand
L’enfant atteint du SAF peut avoir des problèmes de croissance, de pâleur.
Chez l’enfant, le SAF peut donner des troubles des apprentissages scolaires, une instabilité psychomotrice, des troubles de langage, des troubles de la coordination motrice, des difficultés psychosociales, un retard mental.

Quels sont les facteurs qui augmentent le risque d’atteinte du fœtus lorsque la maman ingère de l’alcool ?
Le risque dépend :
- De la durée de l’exposition : plus l’intoxication dure, plus le risque augmente.
- De l’intensité de l’alcoolisation : le risque est proportionnel à la quantité d’alcool ingérée.
Pour certains auteurs, il semble exister dès une consommation d’un verre par jour. Pour d’autres, le risque existe pour des quantités journalières plus importantes.
Les consommations intermittentes en grande quantité semblent aussi dangereuses.
En fait, on ne connaît pas précisément la consommation minimale d’alcool au-delà de laquelle il existe un risque. C’est pour cela que l’abstinence totale est recommandée.
- Du terme de la grossesse au moment de l’intoxication : pendant les trois premiers mois de la grossesse, la toxicité est encore plus grande.

Le SAF, est-ce que c’est fréquent ?
Le nombre précis d’enfants atteints du SAF naissant chaque année n’est pas connue précisément.
Certains auteurs pensent que le SAF est la principale cause de retard mental d’origine toxique en France…
Il est plus fréquent dans les milieux sociaux défavorisés mais peut toucher toutes les classes sociales.

Le SAF, est-ce que cela peut atteindre les filles et les garçons ?
Le SAF atteint les filles et les garçons.
Puisqu’il s’agit d’une atteinte toxique du fœtus, le sexe n’a donc rien à voir.

Le SAF, ça se diagnostique comment ?
Le diagnostic est clinique. Le médecin porte le diagnostic sur les données d’entretien (notion d’une alcoolisation pendant la grossesse) et en examinant l’enfant.

Y-a-t-il une prévention possible ?
- Pour que le SAF ne survienne pas...
La seule prévention efficace, c’est l’abstinence totale d’alcool pendant la grossesse.
Il faut informer la population jeune des risques d’une consommation d’alcool pendant la grossesse.
Il faut également mieux former les médecins, le personnel des hôpitaux et les acteurs médico-sociaux (P.M.I, assistante sociale, …) à ce syndrome afin qu’ils délivrent un message de prévention.
Les femmes ayant eu déjà dans le passé un problème d’alcool pendant la grossesse et qui sont à nouveau enceinte, doivent être davantage surveillées médicalement, psychologiquement et socialement.

- Détecter au plus tôt le problème existant
Il faut mieux repérer les femmes ayant un problème d’alcool, les informer et les soutenir psychologiquement.
Dans quelques cas, lorsque le terme est compatible et lorsque l’alcoolisme est important et prolongé, les médecins prennent la décision de déclencher l’accouchement afin de diminuer le temps d’exposition du fœtus à l’alcool.

- Prendre en charge le problème existant pour en diminuer les conséquences possibles
Les enfants atteints du SAF doivent avoir une prise en charge spécialisée pour les aider par rapport à leur handicap.
Ils doivent être suivis en pédiatrie, en centre de de P.M.I. et, si besoin, en centre médico-psychologique (C.M.P).
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