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 Vaincre la stérilité masculine

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Delphineadmin
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MessageSujet: Vaincre la stérilité masculine   Vaincre la stérilité masculine Icon_minitimeDim 8 Oct 2006 - 15:47

Vaincre la stérilité masculine

En France, 5 à 10 % des couples rencontrent des difficultés pour accéder à une grossesse tant désirée. Dans plus d'un tiers des cas, l'infertilité masculine est à l'origine de ce problème. Doctissimo vous présente le fonctionnement de l'appareil reproducteur masculin, les causes de l'infertilité et les traitements pour y remédier.


Comment ça marche ?

L'infertilité ou stérilité masculine est l'impossibilité pour un homme de procréer du fait d'un défaut de son sperme. Mais avant de détailler les causes, il est intéressant de comprendre comment fonctionne l'appareil reproducteur masculin et de détailler la "fabrication des spermatozoïdes" dans les testicules.

La stérilité masculine

Devant une stérilité, après la première consultation du couple et les résultats d'examen, on peut s'orienter vers une cause de stérilité liée à l'homme.


La responsabilité de l'homme dans la stérilité est une notion plus difficile à cerner. On peut estimer mais pas quantifier avec certitude le pouvoir fécondant du sperme.

Causes

La fertilité masculine dépend :

De la production correcte de spermatozoïdes par les testicules (spermatogénèse);
De la liberté de circulation du sperme dans les voies génitales masculines ;
Et de son dépôt adéquat dans le vagin.
Les anomalies du dépôt de sperme dans le vagin résultent :

D'interventions chirurgicales sur le col de la vessie ou la prostate (éjaculations rétrogrades) ;
D'une prostatectomie ;
Des hypospadias ;
De l'éjaculation précoce ;
D'une impuissance ;
D'une anomalie anatomique des organes génitaux féminins.
Pour chercher la responsabilité de l'homme dans la stérilité d'un couple, le médecin fait pratiquer un test post-coïtal de Huhner. Si ce dernier montre une anomalie des spermatozoïdes, il faut pratiquer un spermogramme.

Le spermogramme

Le prélèvement est fait après 2 ou 3 jours d'abstinence sexuelle. Le sperme est obtenu par masturbation ou par coït interrompu. L'éjaculat est recueilli dans un bocal en verre propre. Les préservatifs ne sont pas adaptés car ils contiennent des agents chimiques inactivant les spermatozoïdes. L'éjaculat doit être examiné rapidement.

Ce recueil de sperme est un examen simple, économique, rapide, indolore et absolument fondamental.

Le sperme normal :

Volume : 2-5 ml ;
Nombre : 50-180 millions de spermatozoïdes/ml ;
Mobilité : 80 % à l'émission - 60 % après 4 heures ;
Morphologie : 60 à 80 % de formes normales ;
pH : 7,6-8,2 ;
Fructose : > 1 g/l.
Le spermogramme peut montrer différentes situations :

L'aspermie est l'absence de sperme ;
L'azoospermie : c'est l'absence totale de spermatozoïdes dans le sperme.
La cause peut en être excrétoire : congénitale, traumatique, chirurgicale ou post-infectieuse. Différentes étiologie peuvent être retrouvées : tuberculose, bilharziose, orchite, prostatite, épididymite etc.

Plus souvent, l'azoospermie est d'ordre sécrétoire. Les causes sont multiples : syndrome de Klinefelter (caryotype XXY), absence congénitale de testicule, cryptorchidie (testicules non descendus dans les bourses), séquelle d'orchite des oreillons, hypogonadisme hypophysaire, carences nutritionnelles, chimiothérapie anticancéreuse, irradiations, intoxications (alcoolisme, marijuana, testostérone exogène...), fièvre prolongée, exposition chronique à la chaleur, azoospermies idiopathiques. Le diagnostic repose sur la biopsie testiculaire, les dosages hormonaux et le caryotype.

Une oligospermie se définit par un nombre de spermatozoïdes inférieur à 30 millions/ml. Les causes sont nombreuses : varicocèle, infection chronique (prostatite, urétrite, inflammation des vésicules séminales) s'accompagnant de pyospermie est traitée par antibiotiques et corticoïdes, diverses maladies générales : intoxication alcoolo-tabagique, toxicomanie, maladies endocriniennes (diabète, obésité, hypothyroïdie, hyperandrogénies surrénaliennes, hypogonadisme) ;
Une asthénospermie se définit par moins de 40 % de mobilité. Ses causes sont liées à l'oligospermie ;
Une tératospermie se définit par la présence de plus de 60 % de formes anormales. Les causes sont d'ordre génétique et dépistées par le caryotype.
Dr Yves Ferroul
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MessageSujet: L'infertilité masculine en dix questions   Vaincre la stérilité masculine Icon_minitimeDim 8 Oct 2006 - 15:48

L'infertilité masculine en dix questions

L'émergence des techniques d'assistance médicale à la procréation a conduit à s'intéresser de nouveau aux problèmes d'infécondité masculine car elle permet à certains hommes hypofertiles d'être pères. Quelques réponses à vos questions les plus fréquentes.



1. Combien de couples sont concernés par un problème d'infécondité ?

Globalement, on estime que 4 à 5 % des couples ne pourront pas avoir d'enfant au cours de leur vie. Les données disponibles suggèrent que le pourcentage de couples stériles n'aurait pas évolué en France depuis deux siècles. Mais on a parfois l'impression trompeuse que l'infertilité est plus répandue qu'autrefois, car les couples qui ont du mal à être parents demandent plus souvent et plus rapidement conseil à un médecin. 20 à 25 % des couples français consultent ainsi à un moment ou l'autre de leur vie pour ce problème.

2. Au bout de combien de temps, faut-il s'inquiéter ?

L'existence d'une stérilité est définie par l'impossibilité pour un couple ayant régulièrement des relations sexuelles non protégées d'avoir un enfant en 2 ans. Ce délai peut paraître long mais il s'explique par le fait que le taux de conception spontanée ne dépasse pas 15 % à 25 % par cycle pour un couple normalement fertile. Compte tenu de ces chiffres, 60 % des couples qui désirent un enfant parviendront à cet objectif en six mois, 80 % en un an et 90 % en 18 mois. Néanmoins, le temps à respecter avant de consulter pourra être raccourci en fonction de l'âge de la femme.

3. Quelle est la part de l'homme dans les problèmes d'infécondité du couple ?

Il y a quelques décennies, la plupart des problèmes de fertilité étaient considérés comme étant dus à la femme, pour des raisons culturelles (l'infertilité masculine est mal admise socialement et ce sont les femmes qui consultent). Mais la part de la responsabilité masculine dans l'infertilité s'est accrue au fur et à mesure des années. Aujourd'hui, on considère qu'une hypofécondité masculine est présente dans la moitié environ des couples infertiles. Souvent, l'infécondité du couple est expliquée par une baisse de fertilité chez les deux partenaires.

4. Quelles sont les causes les plus habituelles de stérilité masculine ?

Les causes de stérilité masculine sont très nombreuses. Dans certains cas, l'infécondité découle d'un obstacle sur les voies génitales masculines ou de varicosités développées sur les veines entourant les testicules (varicocèle). Dans d'autres cas, les altérations du sperme découlent d'une infection ancienne (oreillons), de modifications hormonales, ou d'anomalies génétiques. Cependant, dans 30 à 40 % des cas, aucun motif précis n'est retrouvé.

5. Comment diagnostique-t-on une infertilité masculine ?

Le test diagnostique, qui permet de reconnaître le plus souvent une infertilité masculine, est le spermogramme. Il consiste à examiner au laboratoire les spermatozoïdes contenus dans le sperme et à en évaluer le nombre. Un manque de spermatozoïdes, un défaut de leur mobilité, une anomalie de leur forme signent la présence d'une hypofécondité. L'examen clinique peut aussi mettre en évidence un varicocèle, ou l'interrogatoire retrouver une cause d'infertilité comme un traitement de cancer (radiothérapie, chimiothérapie) ou des antécédents d'infection. Dans certaines circonstances, le diagnostic pourra être étayé par une biopsie testiculaire, des dosages hormonaux ou une échographie testiculaire.

6. Comment se pratique le spermogramme ?

Le spermogramme se pratique à partir de sperme, qui a été recueilli par masturbation dans un récipient stérile après 3 jours d'abstinence. Les laboratoires spécialisés disposent de locaux adaptés. Les caractéristiques du sperme doivent être observées immédiatement. Le spermogramme doit, en général, être répété au moins un mois plus tard pour confirmer le diagnostic d'infertilité car la production des spermatozoïdes fluctue au cours du temps. Un sperme normal contient 20 à 200 millions de spermatozoïdes par mm3, dont 80 % sont mobiles, et le volume de l'éjaculat se situe entre 2 et 5 ml.

7. Quelles solutions peut-on proposer à un homme victime de stérilité ?

Les solutions dépendent bien entendu de la cause de la stérilité. Un traitement chirurgical pourra être proposé chez un homme qui souhaite de nouveau des enfants après une vasectomie (méthode chirurgicale de stérilisation masculine), ou qui souffre de varicocèle et est infertile. Devant une anomalie du sperme d'origine inconnue, les possibilités sont plus limitées et avant tout représentées par les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP).

8. Observe-t-on actuellement une diminution de la fertilité masculine ?

En fait, il ne semble pas que les problèmes d'infertilité réelle augmentent chez les hommes. En revanche, plusieurs enquêtes menées chez les donneurs de sperme dans différents pays développés ont mis en évidence une baisse du nombre de spermatozoïdes dans le sperme, ce qui pourrait aboutir à terme à une augmentation de l'infertilité masculine si cette tendance inquiétante se confirmait. Plusieurs causes ont été proposées pour expliquer ce phénomène, comme la pollution par les pesticides, le stress ou la vie dans une atmosphère trop chauffée...

9. La fertilité masculine a -t-elle des relations avec la sexualité ?

Dans l'immense majorité des cas, l'infertilité masculine n'a aucun lien avec la sexualité. Mais, pour des raisons statistiques, les relations sexuelles doivent être suffisamment fréquentes en période ovulatoire (milieu de cycle) pour avoir des chances d'avoir rapidement un enfant. Or, certains couples l'oublient !

10. Jusqu'à quel âge un homme peut-il avoir des enfants ?

Il est bien difficile de répondre précisément à cette question. Car chez l'homme, il n'existe pas d'équivalent de la ménopause (andropause) et la production de spermatozoïdes continue tout au long de la vie. Cependant, les expériences de fécondation in vitro ont montré que la fécondité masculine s'abaisse avec l'âge. Malgré tout, des hommes de 80 ans ont parfois des enfants.

Dr Corinne Tutin
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