Quand arrêter sa contraception ?
Vous prenez la pilule
En théorie, la possibilité de fécondation apparaît dès la première ovulation qui suit l'arrêt de la pilule. Toutefois, si certaines femmes sont enceintes de suite, la majorité devront attendre plusieurs mois… C'est la nature qui décidera !
Doit-on arrêter la pilule plusieurs mois avant la conception ?
Sur ce point, les spécialistes sont partagés : certains médecins vous conseilleront d'attendre quelques cycles avant d'essayer de concevoir un bébé, le temps que " la machine se remette en route ". Mais tout dépend également du dosage de la pilule qui vous a été prescrite
Et le stérilet ?
D'une manière générale, les cycles redeviennent immédiatement "normaux" après avoir fait enlever le stérilet, puisqu'il s'agit d'un moyen de contraception mécanique.
Une nouvelle hygiène de vie
Une alimentation saine
Comme il n'est jamais trop tôt pour bien faire, c'est avant même la conception que vous devez adopter une alimentation équilibrée, afin d'assurer des apports suffisants en minéraux, vitamines et oligo-éléments.
Vous présentez une insuffisance ou une surcharge pondérale ?
Dans certains cas, celle-ci pourrait diminuer votre fécondité et nuire à la santé du futur bébé : vous risquez une carence en vitamines et minéraux si vous êtes trop mince, ou pourriez notamment faire de l'hypertension artérielle ou du diabète si vous êtes plutôt forte.
Mais ce n'est pas pour autant que vous devez vous lancer dans un régime draconien : seul votre médecin pourra éventuellement vous en prescrire un.
Certaines substances à éviter
Fumeuses, attention ! Non seulement le tabac est très dangereux pour le développement du foetus, mais il diminue également votre fertilité.
Alors mieux vaut réduire votre consommation ou, mieux, cesser complètement de fumer... Après tout, votre futur bout' chou mérite bien ce petit sacrifice !
Quant à la caféine et l'alcool, même punition !
Votre environnement : vérifiez que vous n'êtes pas exposée à des substances polluantes, voire dangereuses, que ce soit à votre domicile (pesticides, produits d'entretien, présence de plomb dans l'eau du robinet, etc) ou dans le cadre de votre travail (produits chimiques, radiations).
Prenez soin de vous !
La fatigue et le stress semblent avoir une réelle influence sur la fertilité. Par exemple, après une grosse émotion, quelle femme n'a pas vu ses cycles provisoirement déréglés ?
Seul problème, il n'y a rien de plus frustrant que de ne pas arriver à faire un enfant lorsqu'on le désire ardemment… Patience, votre tour viendra !
Un futur papa responsable
Il faut être deux pour faire un enfant, et donc deux pour préparer cette conception tant attendue : au même titre que la femme, le mode de vie du futur père doit être passé en revue.
En effet, la qualité et la quantité du sperme peuvent être détériorées par une consommation excessive de tabac (sans compter qu'il vous expose par cette pratique au danger du tabagisme passif) ou d'alcool, mais également par une alimentation déséquilibrée, le stress et les produits polluants.
Côté santé
Avant même d'arrêter votre contraception et de mettre Bébé en route, assurez-vous que tout va bien !
Pourquoi ne rendriez-vous pas visite à votre gynécologue ou votre médecin généraliste pour être sûre que tout va pour le mieux ?
Vos antécédents médicaux
Votre médecin vous demandera notamment :
- si vous avez eu une maladie sexuellement transmissible (infection génitale, herpès, etc)
- si vous ou un membre de votre famille souffrez - ou avez souffert - de diabète, d'épilepsie, d'hypertension artérielle, d'asthme, etc.
- si vous avez déjà eu une ou plusieurs fausse(s) couche(s)
- et enfin, si vous suivez actuellement un traitement médical.
Rassurez-vous, il ne s'agit pas de vous déconseiller de faire un enfant parce que vous présentez telle ou telle maladie, mais simplement de prendre la maximum de précautions pour que cette future grossesse se passe le mieux du monde.
Les examens biologiques
Votre médecin prescrira certainement une prise de sang pour vérifier que vous êtes immunisée contre la toxoplasmose et la rubéole.
Si vous ne connaissez pas votre groupe sanguin et votre facteur rhésus, il sera utile de le déterminer pour prévenir tout risque d'incompatibilité sanguine avec le fœtus.
Enfin, cette analyse peut éventuellement être l'occasion, pour vous mais aussi pour votre partenaire, de faire un test HIV et une recherche de sérologie hépatites B et C.
Vaccins : êtes-vous à jour ?
Si vous n'êtes pas immunisée contre la rubéole, il paraît indispensable de vous faire vacciner : si la maladie se déclarait en cours de grossesse, elle pourrait s'avérer particulièrement dangereuse pour le fœtus.
Il est également conseillé de mettre à jour les autres vaccinations si nécessaire : hépatite B, tétanos, rougeole et oreillons notamment.
Il est important de prévoir ces injections avant même la conception car, une fois enceinte, un grand nombre de vaccins ne pourront plus être pratiqués.
Détecter d'éventuelles maladies génétiques
Une consultation chez un spécialiste s'impose seulement si votre partenaire, un membre de votre famille ou vous même souffrez d'une maladie héréditaire : pour la plupart d'entre elles, la science est désormais capable d'évaluer les risques de transmission à l'enfant.